J'aurai pu...

Oh, comme je t'aime...

J'aurai pu... attendre sagement que tu rentres à la maison, en attendant faire le ménage et servir ton whisky. Oh, pauvre amour... Tu es si fatigué.

J'aurai pu... Dans l'attente d'une attention m'assagir et ne rien dire, te regarder dans le bain et continuer de m'emerveiller quant tu m'envois chercher le courrier...

J'aurai pu biensur... Abandonner mon Art et me consacrer à ta secte... Enfin réaliser où se trouvent les "bons" et les "méchants"... Dans ce monde me plier à l'autorité.

J'aurai pu, pour mon bien être personnel être dans l'acceptation, et remercier le ciel chaque soir de te cotoyer, de te sucer...

Si fort...

J'aurai même pu éventuellement croire que je ne suis doué pour rien et vouer mon temps à ton éffigie... C'était peut être ca le bonheur? Zut alors...

J'aurai peut être du... Couper mes cheveux dans les conventions, m'habiller comme il se doit et respecter vos titres à multiples particules. Mais... Je ne dois pas être assez futé...

Je suis complétement dingue... Comment tu dis chéri? Ah oui... Complétement ingérable! Shut up! Tu as déjà bien trop parler... Le monde vu de ton petit nombril est si ennuiyeux, va donc te faire perçer, celà t'aérera peut être le cerveau... 

J'aurai pu... Délicatement te laisser m'apprivoiser et contenir mon besoin d'intense... Adieu le bonheur, moi je prefere faire de tout ceci une tragédie, tu es tellement plus beau quant tu pleures...  

A tout jamais...

Je ne pourrais rien... J'ai la liberté tatouée sur la peau, j'ai du sauvage qui coule dans mes veines, de la folie jusqu'au bout des ongles... Que veux tu que je fasse de ta petite schyzophrénie? Chéri, ton désesperant pseudo équilibre sonne bien trop faux...